Bien préparer son départ

Ils nous racontent

Des étudiants français partis aux Etats-Unis, soit dans le cadre d'échange universitaire ou pour obtenir un diplôme américain, partagent avec vous leur expérience :

 

 

Qu'avez-vous pensé des cours et du système d'enseignement supérieur en général aux Etats-Unis ? Quelles sont les différences avec le système français qui vous ont marqué ?

Inès, étudiante dans l'Oregon : Les interactions entre professeurs et étudiants sont très dynamiques et le processus d'apprentissage n'en est qu'enrichi.

Laurène, doctorante dans le Massachusetts : Je suis partie au niveau graduate. Les cours que je prenais étaient les cours obligatoires pour les graduate students qui préparaient leurs doctorats. Nous étions moins de 10 à chaque fois, il fallait beaucoup travailler entre chaque cours (parfois lire 3 articles de 30 pages chacun), donc dur dur au début mais j'ai adoré la proximité avec les profs qui nous considèrent comme des futurs collègues. Par ex, des profs m'ont demandé mon avis sur un article en cours ou m'ont demandé ce qui pourraient être bien à traduire de France. Les profs sont vraiment investis - je ne suis restée qu'un an mais sur les 3 profs que j'ai connu, j'ai gardé contacts avec 2 d'entre eux même après 3 ans et 3 m'ont écrit des lettres de recommandation à un moment ou un autre. 

Marine, étudiante dans le Michigan : C'est un système éducatif très "informel" par rapport au système français. Les cours sont plutôt organisés sous forme de discussions-débats en classe (suite à des lectures ou des travaux faits chez soi). Quelque chose qui m'a marqué: on pouvait appeler les profs par leurs prénoms et ils étaient très disponibles pendant les inter-cours pour toutes questions. Il ne faut pas avoir peur d'être le/la seul(e), français(e) de la classe au contraire c'est très enrichissant !

Lee, étudiant en Californie: Ce n'est pas si différent du système universitaire français sauf que cela nous laisse plus de libertés pour choisir et changer le major et les cours que l'on souhaite prendre. Le système de credits est aussi différent.

Mathilde, étudiante à New York : En graduate, gros niveau : beaucoup de travail personnel attendu. Il faut participer en cours et ne pas flipper à l'idée de prendre la parole en anglais. S'investir à fond, le système américain vous le rendra bien, l'étudiant y est très valorisé, c'est extrêmement stimulant. Bosser bosser bosser, mais la bibliothèque ouverte 24h sur 24h est faite pour ca !

 

Comment se sont déroulées vos démarches pour obtenir votre visa étudiant ? Avez-vous des conseils concernant la procédure ?

Amélie, étudiante dans le Connecticut : Etre patient (rdv à l'ambassade en particulier) et bien noter les deadlines dans son agenda.

Célia, étudiante en Californie : Cela fut assez facile (mais long), grâce notamment aux conseils que j'ai reçu par la CFA. Il faut s'y prendre bien en avance pour éviter les mauvaises surprises et être sûr d'avoir son visa à temps. C'est laborieux mais pas compliqué. Il faut juste s'assurer de rassembler tous les papiers avant de se rendre au rdv à l'ambassade.

Gaelle, étudiante en Californie : Le F1 est très simple à obtenir il n'y a pas énormément de papiers à remplir. Il faut juste prendre le temps de le faire. Et surtout ne jamais partir sans avoir les fonds nécessaires. Travailler sur le campus n'est pas une option à envisager, tant les chances d'avoir un job sont minimes. Donc ne surtout pas partir sans avoir (plus que) le minimum demandé. Si job sur le campus il y a tant mieux, ça ne sera que du plus. Pour le visa en lui-même faites attention aux traductions, à faire via un traducteur assermenté. Il faut penser à faire traduire son attestation bancaire si la banque ne peut la fournir qu'en français.

Pierre, étudiant du Colorado : Bien déroulé. Conseil : être consciencieux.

Lynda, étudiante dans le Rhode Island : Mes démarches se sont déroulées correctement. Il faut avoir de la patience pour ce processus, mais en même temps, essayer de faire ce qu'on doit faire au plus vite. C'est bien d'être en contact avec une autre personne qui a fait les mêmes démarches pour se serrer les coudes et s’entraider en cas de besoin.

Iris, étudiante à New York : Mon principal conseil pour les démarches d'obtention du visa étudiant est de s'y prendre longtemps à l'avance, pour pouvoir faire face aux imprévus (je parle d'expérience, le service d'obtention des visas s'est trouvé bloqué par un bug informatique exactement au moment où je devais obtenir le mien. J'ai dû repousser mon départ aux Etats-Unis). Il faut réfléchir au temps et au coût de la procédure dans son intégralité (partir aux Etats-Unis, particulièrement en échange universitaire, est un projet qui se mûrit sur une année, voir deux).

Carine, étudiante dans le Minnesota : Les démarches sont fastidieuses, mieux vaut s'organiser, veiller à bien conserver ses documents, suivre les étapes dans l'ordre, et surtout dans les temps. Conseil : s'armer de patience avant de se rendre à l'ambassade, où l'attente pour un entretien visa peut varier entre une et cinq, voire six heures.

Théo, étudiant de Californie : Avec les conseils de la commission franco-américaine, ça s'est déroulé comme sur des roulettes.

 

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées pendant votre séjour ?

Amélie, étudiante dans le Connecticut : Me lier d'amitié avec des américains. Ce sont surtout des rapports cordiaux mais c'est difficile d'aller plus loin.

Marion, étudiante dans l'Ohio : Certains jours, parler constamment anglais peut-être fatiguant et le mal du pays se fait sentir. Mais cela est inévitable et nous arrive à tous. De plus, ces petits moments n'enlèvent rien à l'expérience extraordinaire que l'on vit une fois sur place!

Iris, étudiante à New York : J'ai parfois ressenti le mal du pays, l'adaptation à un nouveau mode de vie prend un peu de temps, mais on ne reste jamais longtemps isolé, les américains sont très accueillants.

Hélène, étudiante dans l'Illinois : L'obtention de visas de travail, le prix des études, les restrictions de voyages liées au visa (en OPT avec un F1 expiré, pas possible de sortir du territoire).

Lou, étudiante dans le New Jersey : Me concernant, la colocation a été le plus gros challenge de ce séjour. Dans les logements sur le campus, aux Etats-Unis, il est quasi automatique d'avoir à partager sa chambre. La configuration des appartements fait qu'on ne dispose d'aucune intimité, ce qui peut être compliqué à gérer lorsqu'on a été habitué à vivre seul pendant plusieurs années.

 

Qu'auriez-vous aimé savoir avant votre départ ?

Alice, étudiante à New York : Globalement la réunion de la commission franco-américaine m'avait très bien préparée. Après c'est très bien de ne pas tout savoir et de se retrouver confronté à l'inconnu: ça fait les pieds.

Lynda, étudiante dans le Rhode Island : Que j'allais avoir une très belle expérience et de ne pas trop m'inquiéter.

Marion, étudiante de Californie : Le prix de la vie à San Francisco, que j'avais sous-estimé.

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