Procédure de candidature à une bourse de la Commission franco-américaine Fulbright
Les bourses de la Commission Fulbright franco-américaine sont attribuées sur la base du mérite.
Le mérite s’apprécie en fonction de la qualité et de l’originalité du projet, de la richesse du parcours antérieur, de la personnalité et de la motivation du candidat, le désir de contribuer au renforcement du lien franco-américain et, le cas échéant, en fonction de la pertinence du choix de l’institution d’accueil.
Partager les objectifs de compréhension mutuelle au cœur de nos programmes est indispensable. Sauf exception, priorité est donnée aux candidats qui n’ont pas ou peu d’expérience aux Etats-Unis.
- Exchange Visitor Visa - J1
Les lauréats d’une bourse Fulbright recevront un visa J-1 fourni par notre programme et sponsorisé par le Département d’Etat. L’accompagnement et la gratuité des frais de visa pour le lauréat et sa famille sont également garantis.
Sous certaines conditions, le visa J-1 du lauréat peut être étendu.
- Two-year home residency requirement - “Règle des deux ans”
A la fin du séjour Fulbright, et avant de pouvoir faire une demande de visa travail ou immigration (H, L, K ou green card), il faudra justifier de 24 mois cumulés en France. Cette règle provient historiquement et politiquement de la logique d’échange du programme Fulbright. Celle-ci ne s’applique pas aux bourses des fondations partenaires de la Commission pour lesquelles le visa n’est pas sponsorisé par le Département d’Etat.
Il est cependant possible d’obtenir une dérogation à cette règle via une demande de waiver.
- Les candidats français postulant à une bourse de la Commission franco-américaine sont invités à prendre connaissance des renseignements suivants, liés à l’immigration et publiés par le Département d’Etat :
I. Les titulaires d’une bourse Fulbright ont obligatoirement un visa d’échange, (« Echange Visitor Visa - J1 ») sponsorisé par le Département d’Etat. Ce visa, établi pour une durée déterminée, peut être prolongé avec l’accord de la Commission franco-américaine et de l’institution d’accueil aux Etats-Unis. Toutefois, au terme de leur contrat, les lauréats Fulbright ne peuvent demander un visa de travail, de résident permanent ou d’immigration pour les Etats-Unis avant de pouvoir justifier de deux ans de résidence dans leur pays d’origine.
II. Ce délai de deux ans s’applique à tous les lauréats, y compris ceux dont le conjoint est de nationalité américaine ou ceux qui ont des enfants sur le territoire des Etats-Unis.
III. Le fait d’avoir obtenu du gouvernement français une attestation prouvant que les autorités françaises ne feront pas obstacle à la demande d’immigration (« no objection statement ») ne dispense pas automatiquement les postulants de l’obligation de résider deux ans hors des Etats-Unis après l’expiration du séjour couvert par le visa Exchange Visitor.
IV. Dans les deux cas – conjoint de nationalité américaine et enfants sur le territoire des Etats-Unis et/ou présentation d’un certificat de « no objection » du gouvernement français – les postulants à une dispense de la règle des deux ans devront en outre apporter des arguments et des justifications solides prouvant que l’interdiction de résider aux Etats-Unis à bref délai entraînerait pour leur famille des conséquences d’une exceptionnelle gravité sur le plan financier ou sur celui de la santé.
V. Les candidats qui possèdent la double nationalité française et américaine ne peuvent postuler aux bourses Fulbright car le fait d’être en possession d’un passeport américain est incompatible avec le visa J-1 et l’obligation de résider deux ans hors du territoire américain.