
Elle fait la une du Parisien du 21 octobre 2020. Lauren Thomas, lauréate Fulbright américaine en 2019-2020, à Lyon où elle étudiait l'économie, a connu la première vague du COVID-19 en France, ses nombreuses victimes et le confinement. Cela lui a donné l'envie de faire quelque chose d'utile pour lutter contre les effets dévastateurs du virus. Aujourd'hui à Oxford où elle étudie la science des données, elle fait partie des 38 000 volontaires à travers le monde qui ont, par l'intermédiaire de l'association 1Day Sooner, exprimé leur souhait de participer à un essai clinique au cours duquel ils rececevront le vaccin à l'essai et seront donc délibérément exposés au virus. L'objectif est de réduire le temps nécessaire à la mise au point d'un vaccin. Depuis juin, Lauren a également soutenu la campagne media de 1Daysooner et travaillé à l'organisation des bénévoles. C'est en grande partie grâce à ces efforts que le gouvernement britannique a récemment annoncé son soutien financier à l'essai conduit par l'Imperial College à Londres, le Royal Free Hospital et hVivo.
"Jai une absolue confiance dans le sérieux du protocole. Je fais cela pour mes parents, mes grands parents. Je souhaite être utile à l'humanité" répond-elle au journaliste qui l'interroge sur ce qui l' a poussée à se porter volontaire. L'article rappelle, malgré tout, qu'en France, le Conseil scientifique a émis un avis défavorable à l'idée d'inoculer le virus à des volontaires tant qu'il n'y a pas d'antidote reconu.
Lauren est pleinement consciente des risques liés à ce genre d'essais -un risque minimal, on l'espère-. Elle a le plein soutien de sa famille. L'essai clinique devrait commencer en janvier une fois obtenue sa validation éthique.