En soutenant les échanges et en maintenant vivants les liens transatlantiques que nous avons tissés il y a dix, vingt, trente, quarante ans... l'association France Fulbright Alumni, s'efforce de maintenir l'esprit Fulbright et notamment, "d'accroître les chances que les nations vivent dans la paix et l'amitié".
Pour ce faire, grâce aux cotisations et aux dons de nos adhérents nous attribuons chaque année une à quatre bourses d'un montant de 1 000€ à des candidats méritants, aux profils divers et variés et dont le projet s'inscrit dans cet effort de compréhension mutuelle entre la France et les États-Unis. Cette bourse complémentaire représente une aide significative et souvent décisive pour les lauréats.
Pour les membres de l'association, où qu'ils se trouvent dans le monde, cette bourse est un moyen concret et simple de témoigner de leur solidarité et de donner à un(e) étudiant(e) brillant(e) la possibilité de réaliser son rêve américain.
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Découvrez ci-dessous la liste des lauréats qui ont eu la chance de recevoir la bourse de France Fulbright Alumni, en fonction de l'année d'attribution de la bourse :
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Ibrahim BECHROURI a obtenu la bourse d'excellence complémentaire de l'année 2015 pour partir aux États-Unis poursuivre son travail de recherche sur le thème "Geopolitical approach of counter-terrorism strategies of the New-York Police Department: a multi-scale analysis".
Ibrahim a eu la chance de recevoir cette bourse de la part d'Alexandre Asséraf, alumni Fulbright et aujourd'hui Président d'honneur de la European Sunglass Association (ESA).
Pour vous présenter le parcours et le thème des recherches d'Ibrahim Bechrouri, lauréat de cette année, Marie-Jeanne Colombani, membre du bureau de France Fulbright Alumni, a conduit un entretien avec lui.
"À la demande de Julien Vick qui préside notre association, j’ai été chargée de faire connaître plus avant le lauréat de la bourse 2015 à tous nos membres, lecteurs de la Newsletter. Ce fut une tâche d’autant plus agréable que le mémoire que produisit Ibrahim Bechrouri en 2012, relatif à la politique étrangère des États-Unis au Maroc me rappela les délices de mon enfance marocaine à Casablanca.
Ibrahim Bechrouri me confia que ce mémoire fut l’élément déclencheur de sa recherche actuelle qui nourrit sa thèse sur les stratégies anti-terroristes du Département de la Police de New York. La lecture approfondie d’un article sur les populations marocaines à New York détermina son orientation. Ces recherches vont le conduire à Columbia University et plus précisément à l’Institute for Religion, Culture and Public Life.
Ma première question fut de savoir par quelle entremise il eut connaissance de l’existence de la bourse Fulbright pour laquelle nous œuvrons tous.
Avec l’honnêteté intellectuelle qui le caractérise, Ibrahim répondit qu’un professeur d’anglais lui avait dit que c’était une bourse élitiste, mais deux autres enseignants dont sa directrice de thèse actuelle, Frédérick Douzet, professeur à l’Institut français de Géopolitique de l’Université Paris 8, l’encouragèrent car qui tente rien n’a rien. Ibrahim ajouta que la bourse n’est pas encore assez connue et que beaucoup ne croient pas pouvoir y arriver.
Notre conversation à bâtons rompus m’incita à vouloir comprendre comment Ibrahim, au cours de son parcours universitaire, passa d’une licence de LEA (Langues étrangères appliquées) à un mastère à l ‘Institut français de Géopolitique.
Sa réponse fut sans détours. Il pensait s’orienter vers les assurances internationales, mais après son séjour Erasmus en Espagne où il se remit en question, il comprit que la vie de bureau n’était pas pour lui. Il décida d’essayer une autre voie moins facile, celle de la géopolitique.
J’abordais ensuite, en songeant à la loi sur le renseignement, que d’aucuns appellent un Patriot Act à la française et qui vient d’être votée au Parlement, les points de comparaison éventuels entre la France et les États-Unis qu’Ibrahim Bechrouri pourrait aborder lors de son processus de recherche.
Selon notre lauréat, ce qui s’est passé à Paris en janvier a été perçu par les Français comme un acte aussi violent que l’effondrement des Tours Jumelles à New York. Il ya des interventions étatiques dans les deux pays, mais également des actes islamophobes et une hystérie qui s’installe, portée par les médias et instrumentalisée par le politique avec des mesures qu’Ibrahim, en sortant de son rôle de chercheur, considère comme étant des mesures liberticides, ce qui est grave même s’il précise qu’il est compréhensible que l’on veuille se protéger.
2016 étant une année électorale aux USA, je me demandais si notre lauréat considérait que son potentiel de communication avec tous ses interlocuteurs à venir en serait facilité ou au contraire complexifié.
La réponse fut sans ambages : selon Ibrahim, la recherche en soi dans le cadre de ces élections va alimenter un réel débat sur la NSA ( National Security Agency).Les acteurs seront moins disponibles, pense-t-il, mais comme il retourne à New York pour la deuxième fois- il a assisté à l’élection du maire actuel Bill de Blasio en 2013- il a vu comment des événements tels que le forum électoral musulman ont surgi dans le sillage de ces élections. Il considère néanmoins que les acteurs auront moins de temps mais il a une légitimité certaine auprès de réseaux tels que Humanity in Action.
Mes dernières questions sont moins orientées vers l’action politique. Je souhaitais, tout d’abord, comprendre comment était né l’intérêt d’Ibrahim Bechrouri pour la start-up - désolée pour le crime de lèse-majesté à l’égard de la langue française- je devrais dire la jeune pousse- la Coopérative Indigo
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En 2013, en rentrant des États-Unis, Ibrahim s’est intéressé au concours Eloquentia, organisé par Indigo. Il en a remporté le deuxième prix. À l’issue de ce concours, dit-il, « je suis allé en stage à la Coopérative et j’ai fait partie du cercle de réflexion « Arènes », dont je suis toujours membre. J’ai géré Eloquentia. Le concours va s’étendre à plusieurs universités. »
Ibrahim rêve à la construction d’une université universelle. Je lui demande s’il s’agit d’une utopie.
Non, dit-il, car en s’inscrivant dans le réel, il apprend à évaluer les situations telles qu’elles existent vraiment. Il se détache des représentations qu’il avait au départ.Le rêve d’une vie, c’est la création d’une université de la compréhension mutuelle, qui ne réunirait pas forcément des étudiants issus d’une élite, il n’y aurait pas de frais de scolarité. Cette université ferait se rencontrer des gens qui ont une flamme.
Un grand merci à Ibrahim Bechrouri pour la flamme vivace qui l’habite.
Tous nos vœux de succès vous accompagnent dans vos beaux projets outre-Atlantique !"
Magali An BERTHON a reçu la bourse de l'association qui lui a été remise le 1er juillet 2014 à l'Hotel Talleyrand par Madame Lemardeley, Adjointe à la maire de Paris et ancienne Fulbright, en présence de Julien Vick, Président de France Fulbright Alumni, des membres du CA de l'association et d'Arnaud Roujou de Boubée, Directeur de la Commission franco-américaine.
Elle est partie aux États-Unis pendant un an pour suivre un Master en Fashion and Textile Studies au Fashion Institute of Technology, à New-York.
Magali An Berthon a bien voulu répondre aux questions de Bénédicte Peyrol, trésorière adjointe du CA de France Fulbright Alumni et lauréate SIESL 2010 :
1. D’où viens-tu ? Quelles sont tes origines ?
Je suis née à Montréal au Canada, j’y suis restée mes trois premières années avant de partir en France. J’ai grandi en région parisienne. Puis je suis partie à Paris pour étudier à l’âge de 18 ans.
J’ai des origines assez métissées : ma mère est vietnamienne, née à Hanoi et mon père est français du sud de la France - la Provence- mais il a grandi au Maroc. Dans mon prénom, Magali est provençal et An est vietnamien. Je suis le fruit d’un drôle de mélange culturel fait de nombreuses influences !
2. Quel a été ton parcours depuis que tu as quitté le lycée ?
Juste après mon bac littéraire, je me suis engagée dans une formation en arts appliqués. Après une année de préparation à l’école Estienne, j’ai suivi un cursus de design graphique à Olivier de Serres. Et ensuite je suis rentrée en section textile à l’ENSAD, l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs, à Paris. J’ai eu mon master fin 2006 et je me suis ensuite lancée comme designer textile, enchaînant différentes expériences dans des maisons de mode et des bureaux de style en poste intégré et en indépendante. J’ai travaillé tout autant pour la mode que pour la maison.
En parallèle de mon travail de designer, j’ai commencé à écrire pour différents supports pour internet sur des thématiques mode, design, métiers d’art et voyages et j’ai réalisé une série de reportages en Asie du Sud Est pour une émission sur France Ô en 2012-2013.
Aujourd’hui je me consacre de manière équilibrée à ces deux activités : design textile sur différents projets en France et en Asie et rédactrice-reporter principalement pour le web. Depuis 2011, je me suis investie dans un projet qui fait le lien entre mon travail de designer textile, ma passion pour les traditions textiles du monde et mon goût pour le récit, l’image et les voyages.
Tissus & Artisans du Monde est un projet de recherche documentaire évolutif à suivre sur internet, à la découverte d’ateliers locaux tout autour du monde, pour mettre en lumière des designers et artisans aux savoirs d’exception. www.tissusetartisansdumonde.com
Le site répertorie actuellement une quinzaine d’histoires textiles que je suis partie recueillir en France, au Cambodge, au Vietnam, en Thaïlande, au Maroc, au Burkina Faso, sous la forme de films, de textes et de photographies.
3. Peux-tu nous décrire en quelques mots ton projet et comment vas-tu utiliser la bourse qui t’a été remise ?
Mon projet est de devenir une spécialiste des savoir-faire textiles par des artisans du monde entier, pour agir sur la préservation de ces techniques d’exception par le design et le documentaire, en lien avec des musées, des institutions et des ONG dans la coopération internationale. Pour aller au-delà de mon expérience de designer textile, je souhaite compléter ma formation initiale par un cursus universitaire me permettant d’acquérir des bases plus académiques. Grâce à la bourse Fulbright, je vais donc pouvoir partir étudier une année au Fashion Institute of Technology de New York en Master Fashion and Textile Studies. Durant mon année aux Etats-Unis, je souhaite également saisir l’opportunité de réaliser une recherche sur les traditions textiles populaires des Etats-Unis qui pourra figurer sur mon site Tissus & Artisans du Monde, et la bourse de l’association France Fulbright Alumni va bien m’aider dans ce voyage de recherche !
4. Que signifie pour toi être lauréate de l’association France Fulbright Alumni ?
C’est une vraie reconnaissance de mon parcours atypique et de tout le travail que j’ai accompli les dernières années. Recevoir cette distinction est une marque d’encouragement de la part de l’association France Fulbright Alumni, une façon d’entrer dans la grande famille Fulbright et de se lancer dans l’aventure avec encore plus d’enthousiasme ! Dès le début, j’ai toujours souhaité partager mes découvertes avec le plus grand nombre. Avec ce prix, cela me prouve que, par mes projets et mes engagements, je peux toucher des personnes de sensibilités et d’intérêts très variés. C’est aussi le signe qu’il faut écouter ses intuitions et persévérer quand on a une passion qui vous porte !
5. Quel impact ont eu les Etats-Unis sur ton parcours de vie ?
Je suis née au Canada, alors je me suis toujours sentie à l’aise en Amérique du Nord. Même si bien sûr le Canada, ce ne sont pas les Etats-Unis ! J’ai eu la chance de me rendre plusieurs fois aux Etats-Unis sur la côte Est principalement et une fois sur la côte Ouest et d’y trouver à chaque fois beaucoup d’intérêt et une grande richesse culturelle. J’ai également passé quatre mois à New York pour travailler comme assistante pour une créatrice textile américaine, il y a cinq ans déjà. Ça a été une très bonne expérience qui m’a donné envie de revenir aux Etats-Unis pour un temps plus long.
6. Qu’attends-tu de cette nouvelle aventure ?
Ce qui m’intéresse dans la vie, c’est de toujours apprendre de nouvelles choses, de rester en mouvement. Et New York est une ville parfaite pour cela ! J’espère pouvoir me nourrir de cette énergie, mais aussi prendre le maximum des cours au FIT, des rencontres avec des étudiants et des spécialistes textiles, de ce que les professeurs ont à offrir. Je suis consciente de ma chance et j’ai envie d’en profiter le plus possible ! Je ne réalise pas encore tout ce que mon année aux Etats Unis va m’apporter, j’essaye de ne pas trop me projeter et de laisser aussi un peu de place à l’imprévu.
7. Quel mot choisirais-tu pour qualifier ton état d’esprit quand tu as reçu la bourse ?
Emotion ! Et de la surprise bien sûr. Une belle émotion.
8. Espace libre si tu souhaites ajouter quelque chose !
Je remercie à nouveau l’association France Fulbright Alumni pour ce prix. Je ne manquerai pas d’envoyer des nouvelles régulièrement, en espérant ramener des images et des histoires de mon périple américain, à la découverte des traditions textiles du pays.
Propos recueillis par Bénédicte Peyrol.
Patrick ZINGILE a reçu la bourse France Fulbright Alumni en 2013 en complément de la bourse Fulbright qui lui a été attribuée pour partir aux Etats-Unis pendant un an afin de parfaire sa formation de danseur au Peridance Capezio Center, à New-York.
Il est aujourd'hui professeur, danseur de variétés et chorégraphe. C'est aussi un membre actif de l'association France Fulbright Alumni.
Mariam DIARRA est la seconde lauréate de la bourse de l'association en 2013. Elle est partie un an aux Etats-Unis poursuivre un Master in International and Development Economics à l'Université de Yale, New Haven.
Elle est aujourd'hui consultante chez OC&C Strategy Consultants.
Lynda LALA BOUALI a reçu la bourse de l'association en 2012, grâce à laquelle, en complément de la bourse Fulbright, elle est partie préparer un LL.M (Master of Laws) à Columbia University School of Law, New-York City.
Lynda est aujourd'hui collaboratrice - corporate M&A chez Scemla Loizon Veverka & de Fontmichel (SLVF) et elle est membre du CA de France Fulbright Alumni.
Cette même année Sarah FARAUD a également reçu une bourse complémentaire de la part de France Fulbright Alumni pour l'accompagner dans son séjour aux États-Unis en tant que doctorante à Tulane University, à la Nouvelle Orléans.
Etienne TORNIER est parti un an à New-York en 2011 pour y préparer un Master en Histoire des arts décoratifs et du design offert conjointement par le Cooper Hewitt Smithsonian Design Museum et la Parsons School of Design. Ce séjour lui a permis d'approfondir également ses recherches sur les inter-influences entre la céramique française et américaine entre 1876 et 1910.
Depuis 2013, il est Chargé d'études et de recherche à l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA).
Pierre SCHMITT a passé l'année 2011/2012 à UCLA (University of California, Los Angeles) pour y préparer une thèse en Anthropologie. Son objectif était de « participer au développement des pratiques artistiques en langue des signes et à la diffusion de la langue des signes dans l’éducation des enfants sourds ». L'obtention de la bourse France Fulbright Alumni lui a permis de couvrir les PhD Fees pour les Visiting Student Researcher.
Tous deux ont reçu la bourse de l'association le 29 juin 2011, au cours de la journée d'orientation des lauréats, au Centre George Marshall, de la part de l'ancienne Présidente de l'association, Madame Dominique Delomier et de Jacques Portes, ancien membre du CA de l'association. Ils ont été longuement applaudis par tous les lauréats 2011 et félicités par Monsieur l'Ambassadeur des États-Unis, Charles H. Rivkin.
Nicolas BRIEN est l'un des deux lauréats de la bourse d'excellence complémentaire délivrée par l'association France Fulbright Alumni en 2010. Il l'a reçue dans le cadre de son séjour Fulbright aux États-Unis pour y poursuivre un MIA (Master of International Affairs) in International Finance and Economic Policy à Columbia University, School of International and Public Affairs, New-York. Il s'agissait d'un double master Sciences Po Paris / SIPA Columbia University.
Il est aujourd'hui Premier Secrétaire de la fédération de l'Allier du Parti Socialiste.
Laure STRUBER est la seconde lauréate de la promotion 2010/2011. La bourse de maintenance Fulbright et la bourse complémentaire France Fulbright Alumni lui ont permis de partir aux États-Unis pour y parfaire sa formation de pianiste au San Francisco Conservatory of Music.
Ils ont tous deux reçu leur prix le 22 juin 2010, au Centre George Marshall à Paris, par Madame Dominique Delomier. La cérémonie s'est déroulée en présence de M. Charles H. Rivkin et de Madame Hélène Duchêne, ancienne co-présidente du CA de la Commission franco-américaine.
Découvrez leur ressenti suite à leur sélection en tant que lauréats de la bourse pour l'année 2010 :
En 2009, nous avons souhaité encourager deux jeunes aux parcours exemplaires, mais atypiques : Hugo BRULEY et Patrice MONIZ.
Hugo BRULEY, architecte paysagiste, a été choisi en tant que lauréat de l'association de l'année 2009. Il a passé un an à l'Université de Californie, Berkeley, pour y mener son projet d'impliquer la population dans l'aménagement de l'espace urbain ou rural. Lorsqu'il est parti pour son séjour Fulbright, il venait tout juste de passer six mois en Inde à aider à la reconstruction après les ravages du tsunami.
Il travaille aujourd'hui en tant qu'architecte chez Michel Desvignes Paysagiste.
Patrice MONIZ, second lauréat de la bourse de l'association en 2009, a rejoint la prestigieuse compagnie d'Alvin Ailey American Dance Theater à New York pour y parfaire sa formation de danseur durant une année. Depuis son séjour aux Etats-Unis, il a dansé dans de nombreux spectacles et évènements du monde entier.
2008 :
Idriss AL RIFAI, Graduate School of Business, Université de Chicago, IL
Gregorio ROBINO, Violoncelliste, Juilliard School of Music à New York
Estelle KOUAKAM KENKO, Law Shcool, University of Chicago, IL
Faten SALEH, Washington College of Law, American University in Washington, DC
2007 :
Abdenor BRAHMI, Master in Statistis at Harvard University, MA
Lesli LEVI, Violoniste, Berklee College of Music in Boston, MA
2006 :
Noura HAMMADOU, LL.M at the American University in Washington, DC
Cédric HANRIOT, Musique, composition et arrangements, Berklee College of Music, Boston, MA
2005 :
Alexis JULLIARD, Musique, voix et production musicale, Berklee College of Music, Boston, MA
Eloïse LE MAGNEN, LL.M, New York University, NY
2004 :
Mathilde COHEN, Droit, LLM, Columbia University, NY
Lanah KAMMOURIEH, Relations Internationales, SIPA, Columbia University
2003 : Agnès NOEL, Developpement, Kennedy School of Government at Harvard University, MA
2002 : Augustin FLORY, Relations Internationales, School of International and Public Affairs, Columbia University, NY
2001 : Cae JOSEPH-MASSENA, Musique, voix, Berklee College of Music, Boston, MA
2000 : Pierre Yves FALLAVIER, Urbanisme, Massachusetts Institute of Technology, Boston, MA
1999 : Véronique FREY, Géologie planétaire
1998 : Stéphane DIALLO, Développement et commerce international
1996 : Alexandra LINGLIN, Administration Publique, Kennedy School of Government at Harvard University, MA
1995 : Bertrand LAUER, Musique (saxophone), Berklee College of Music, Boston, MA
1994 : Christian FROIS, Economie, Massachusetts Institute of Technology, MA